Wings of Grace International | Forêt des Pins 320 Citèrnes
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Projet d’eau de Jezi Renmen ‘W – 2021

Forêt des Pins, Haiti – 210 citèrnes

Après deux ans de collecte de fonds et de planification, la deuxième phase de notre projet Haïti a finalement été lancée début 2021, non sans défis, du début à la fin. Le premier défi a été de trouver les fonds nécessaires pour atteindre notre objectif de 200 citernes d’eau : plus que nous n’avions jamais fait en une seule fois ! (Nous avons reçu deux citernes gratuitement et pu en rajouter huit grâce à un don de dernière minute, soit 210 citernes au total).

Un fournisseur de citernes qui nous accordait toute sa confiance (AquaSystems, avec qui nous avions travaillé en 2016) nous permettant de ne payer les derniers 25% que lorsqu’on le pourrait, j’ai commencé à m’occuper des billets d’avion pour m’y rendre avant le début des tensions/violences politiques attendues fin janvier.

Au moment de partir, j’ai été refoulée à l’aéroport d’Heathrow parce que les autorités américaines ne m’ont pas accordé l’autorisation de transiter à Miami pour Haïti. Sachant que je devais boucler le projet le plus rapidement possible, j’ai acheté un billet qui me faisait passer par le Canada, mais j’ai de nouveau été refoulée à Heathrow par Air Canada parce que je n’avais pas le « bon » test Covid-19 ! Au troisième essai, grâce aux prières de fidèles amis, je suis enfin arrivée à Port-au-Prince mi-janvier (avec seulement deux semaines pour préparer et distribuer 200 citernes) !

Les pneus enflammés et les blocs de pierre le long de la route principale (à cause des troubles politiques) n’étaient que de petites distractions. La route de montagne qui menait à Forêt des Pins fut éreintante, et quand je me suis rendue compte que je n’avais pas prévu de vêtements adaptés à des températures nocturnes à 2000 m d’altitude, j’étais plutôt dépitée !

La préparation des premières citernes a commencé dès le lendemain, étant donné que les 40 premières étaient stockées dans l’école située sur une propriété de l’Église catholique où j’étais très gracieusement hébergée (c’est d’ailleurs avec eux que nous avons conclu le partenariat pour ce projet).

De nombreux villages dont je n’avais pas entendu parler lors du premier projet figuraient sur la liste, et lorsque nous nous sommes rendus dans les zones de distribution, ou pour prendre des photos des citernes dans ce coin, j’ai été agréablement surprise par les choix qui avaient été faits, car l’accès aux villages était incroyablement difficile et les efforts des habitants pour obtenir de l’eau potable étaient extrêmement fastidieux. Les villages sont éloignés les uns des autres, les maisons aussi, et l’accès aux sources au pied de la montagne se trouve parfois à plus de 50 km.

J’ai néanmoins été déçue d’avoir compris que 210 réservoirs me permettraient de quitter la région en ayant atteint tous les villages, tout le monde ayant un certain accès à l’eau potable lors des pluies… Au moment des distributions, j’ai réalisé que c’étaient plutôt 2000 citernes qui auraient rendu ça possible. Les 210 citernes étaient une bénédiction, mais nous étions encore bien loin de ce qui était réellement nécessaire !

De nouvelles barricades de pneus enflammés et de blocs de pierre dus aux troubles politiques dans la capitale… et sur la route principale qui menait jusqu’à nous, un des camions de notre transporteur a été détourné et utilisé pour faire barrage. Il ne lui a été rendu que contre une rançon, avec des menaces d’enlèvement et pire encore à l’encontre de tous ceux qui essaieraient de franchir les barricades pendant cette période de troubles civils de la dernière semaine de janvier et bien après mon départ encore. Autant dire que tout ça a ralenti nos livraisons de citernes ! Au bout de deux semaines, nous n’en avions distribué que 100 !

Ayant appris que je n’avais aucune chance d’obtenir un résultat rapide au test PCR obligatoire pour pouvoir entrer au Canada, ma cousine m’a aidée à reporter mon vol au tout dernier pour le Canada et j’ai demandé à Dieu de m’aider à préparer et distribuer davantage de citernes tant que je me trouvais encore sur le terrain avant mon départ. En deux jours, ces prières ont été exaucées et 60 citernes sont arrivées (trois jours après le jour prévu de mon départ le mercredi), et 20 autres le samedi !

Le dimanche après-midi, toutes les citernes étaient peintes et distribuées. J’avais prévu de repartir (Dieu voulant) tôt le mardi matin en taxi brousse (taxi collectif pas cher) pour regagner la capitale et me faire tester avant de prendre l’avion.

Mardi matin, j’ai appris par l’intermédiaire d’un ami que les barricades avaient été enlevées, et environ une heure plus tard, je me trouvais dans le taxi brousse qui nous a fait redescendre la montagne à une vitesse terrifiante ! La prière a pris beaucoup de place alors que je nous voyais dévaler la route escarpée pas vraiment carrossable, en essayant de ne pas penser à l’état des pneus du véhicule…

Admirer la magnifique vue sur les montagnes surplombant la mer et la République Dominicaine a été une distraction agréable et bienvenue !

Mercredi j’ai passé la journée à me rendre d’un hôpital ou d’un laboratoire à un autre, pour tenter de faire un test PCR et d’obtenir les résultats à temps pour prendre le dernier vol du jeudi à destination du Canada. Mais c’était impossible. Les hôpitaux répertoriés en ligne en tant que centres de test ne l’étaient plus, les autres laboratoires effectuaient des tests pour répondre aux exigences américaines mais pas pour le Canada, et un autre encore me proposait au minimum 5 jours d’attente pour les résultats…

Découragée, je me suis rendue à l’usine AquaSystems et j’ai préparé les 30 dernières citernes pour qu’elles puissent être distribuées dès leur arrivée à la montagne.

Encore un achat de billets imprévu, cette fois pour Ft. Lauderdale, Floride. Un test antigénique à l’aéroport de Port-au-Prince pour pouvoir entrer aux États-Unis, et un test PCR en Floride pour pouvoir entrer au Canada (et aller voir ma mère), où j’ai dû faire un autre test C19 et passer 14 jours en quarantaine…

Mais le plus important est que le projet ait pu aboutir, et que lorsque la pluie viendra, les citernes seront prêtes à recueillir l’eau… et que la population se rendra compte que le message peint sur chaque citerne est vrai… Jezi Renmen’w (Jésus T’aime) !

Projet d’eau de Jezi Renmen ‘W – 2016

Forêt des Pins, Oriani, Haiti – 110 citèrnes

Janvier 2016 c’était le début de notre projet dans la région appelé ‘Forêt des Pins’ dans le Sud-Est de Haïti.

Après plusieurs essais de démarrer un projet dans de régions variés du monde qui ont des difficultés avec l’eau potable, ce projet s’est présenté presque tout seul, et s’est déroulé avec une grande grace.

Nous avons travaillé en concert avec une équipe appelé ‘Gospel Haïti’ (Gérance: Americano-Suisse) qui connaît bien la région; c’est eux qui ont choisi les villages et demandé aux pasteurs de choisir les gens le plus vulnérable (fragiles) de leurs villages, (sans regarder leurs confession de foi), à qui on pourrait demander d’être les gardiens de nos citernes.

Les gens étaient bouleversés car c’est la première fois (selon eux) qu’ils ont vu une distribution ou les pasteurs se sont privés de quelque chose de si important, en faveur des gens qui sont dans le besoin. Ils attendaient qu’on leur demande de l’argent pour avoir la possibilité d’être mis sur la liste pour devenir gardien d’une citerne, et ils se demandaient quand et SI, les citernes en question, devraient arriver. 

Voilà, depuis la date où ils ont choisi les gardiens et où les citernes commençaient à être livrées sur place en montagne, peu de temps ont passé.  

Les gens étaient bouleversés car c’est la première fois (selon eux) qu’ils ont vu une distribution ou les pasteurs se sont privés de quelque chose de si important, en faveur des gens qui sont dans le besoin. Ils attendaient qu’on leur demande de l’argent pour avoir la possibilité d’être mis sur la liste pour devenir gardien d’une citerne, et ils se demandaient quand et SI, les citernes en question, devraient arriver. 

Voilà, depuis la date où ils ont choisi les gardiens et où les citernes commençaient à être livrées sur place en montagne, peu de temps ont passé.  

Très peu de temps après, j’étais sur place, et notre projet a démarré !   

En 4-6 semaines, notre chauffeur de  camion a pu chercher d’Aqua Systems www.aquasystemshaiti.com à Port-au-Prince les 110 citernes (20 a la fois) de 1000 litres (250gallons) et les livrer dans chaque village convenu (4h et plus de routes très difficiles). Les citernes livrées avec un robinet pour chacune, m’attendaient pour peindre les mots ‘Jézi Renmen ‘W’ (Jésus T’Aime, en Créole). 

Avant de les distribuer, un de l’équipe renseignait sur ce qu’on demande à ceux qui vont être gardien de nos citernes, par exemple : bâtir un support costaud, plat et lisse, où ils peuvent poser la citerne sans l’endommager. On a encouragé vivement le partage GRATUIT de l’eau de pluie capté dans nos citernes, et on leur a demandé de traiter l’eau, si elle reste au chaud plus d’une semaine. 

Nous avons vidé nos comptes Wings of Grace International. Nous n’avons jamais fait autant de travail en si peu de temps, mais j’avoue de n’avoir jamais eu autant le sentiment que nous avons si peu fait ! Les besoins sont immenses, et j’aurais aimé mettre encore 200 citernes au moins.  

Dieu voulant, par Sa grâce nous aurons la possibilité de le faire aussi vite que possible. 

Young boys carrying water home. Children are now being found with hernia’s, as it’s their responsibility to fetch water. The weight is too much for their body, thus resulting in hernia’s

20 Tanks being loaded in Port-au-Prince

We meet with our first tanks at the Roche Ecrire School.

Helpers Nika, Jehu and Osniel

Jehu teaching some recipients about tank care and what we look for (sharing of water, no selling of water, clean tank, etc.)

Arun and Pastor Beaulière

Another tank caretaker,with crippled legs, at Sud-Est Department

Family and neighbours who will use the same tank at Sud-Est Department.

This man told us of nights he’d spent in a cave, waiting in line to get water from the tiny spring. Sometimes he’d come out empty handed

She walked down that way (direction of her arm) to go and get the water on her head

Another distribution (Barassa village)

Another happy tank caretaker at Sud-Est Department.

A tiny church

Tank caretakers from Derrière Mont

Painting 20 tanks in Gros Cheval witht he words ‘Jezi Renmen ‘W’ -J esus loves you in Creole.

A widow tank caretaker at Sud-Est Department.

Our faithful transporter, Barthelemy Joseph (aka Ti Pierre)

Teacher Roland-a wonderful, helpful gracious new friend!

A tank on a stand at Sud-Est Department.

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